Pour quoi je parle de dionysiaque?

Cet article a pour objectif de vous permettre de mieux saisir la structure proposées par le système Rio Abierto dans son Mouvement Vital Expressif.

 

Les 3 plastiques.

 

« Nous appelons plastiques une attitude, un mode psychophysique d’être dans le monde et d’être en relation avec ce qui nous entoure » (Maria Adela Palcos, fondatrice du Rio Abierto)

 

Ces trois types de mouvements sont porteurs de qualités humaines dans lesquelles chacun peut se reconnaître, et bien que nous soyons façonnés avec ces 3 modèles, souvent, l’un d’entre eux occupe une place prédominante dans nos fonctionnements.

Je vous présente

L’Apollinien, l’Orientaliste et le Dionysiaque.

 

 L’Apollinien représente la verticalité, dans laquelle se joue la droiture, se tenir debout, s’affirmer, la certitude, se montrer, s’afficher, regarder, diriger, organiser, il est le créateur, le sculpteur de toute choses, il façonne l’abstrait et lui donne corps dans le concret.
les choses sont claires, les pas sont précis.

 

A l’excès, enfermé dans sa verticalité, l’individu touche à sa rigidité, au besoin de savoir, de maîtriser, il touche à l’autorité tyrannique, dominante, clivante et castratrice. (souvent ce côté rigide est lié au fait d’avoir peur de se montrer tel que l’on est, la personne se protège de tout risque d’être vue dans son entièreté, elle se confine dans un rôle un personnage qu’elle peut assumer face au regard du monde. )

Alors pour assouplir sa verticalité, il est bon d’entrer en relation avec ses autres plastiques.

 

L’Orientaliste dans sa posture est horizontal.
L’individu goûte au mouvement ondulatoire qui oscille d’un côté à l’autre.
Dans cet espace il explore une idée d’un point de vue, puis d’un autre, jusqu’à trouver son point d’équilibre  et l’aligner dans sa verticalité. Verticalité qui se nourrit, se renforce, se clarifie de ces expériences.
Ce mouvement orientaliste permet donc d’explorer la diversité d’une façon d’être ou de faire.
A l’excès, cette posture nous enferme dans le doute, l’incertitude, le non choix.
Peut-être ou peut-être pas ; oui non… etc…
Dans ce moment l’individu est coupé de sa verticalité.
L’orientaliste joue avec les opposés, ils ne les dresse pas en concurrence et n’a aucune notion de bien ou de mal, le jugement ne fait pas partie de l’orientaliste. Ni pour ni contre, il est d’un tempérament modéré.

 

Le manque de relation entre ces différentes plastiques nous fait vivre nos mécanismes bien rodés, souvent enfermant mais Ô combien rassurants ! (hyper rigidité, hyperlax, chacun sa façon de réagir face aux aléas de la vie)

 

Le Dionysiaque, lui c’est l’agitateur, le transformateur.
Je l’imagine dans sa caricature comme un personnage  sans queue ni tête, mi-homme mi-animal, représentatif du chaos.
Il sait qu’il ne sait rien, et il s’en fiche complètement.
Il est ce qu’il est dans chaque moment, dans chaque mouvement, et chaque instant c’est un état différent de lui qui se manifeste.
Sans mesure, jusqu’à la démesure, il nous invite à nous mettre à nu complètement détaché du regard d’autrui.
Il vit ce qui est là pour lui tout simplement.
Du plus grand calme à la plus grande folie, du cri au silence, de la colère à la paix, etc…

Avec lui fini la contemplation, tu deviens explorateur de tes opposés, il fait le pont entre les opposés qui t’habitent.
Avec lui tout est permis, casseur de codes, démonteur de cliché, ouvreur des portes interdites (limitées par tes propres croyances et certitudes)
Il n’enfonce pas les portes ouvertes, il explose les limites, tes propres limites, celles que tu es prêtes à découvrir et agrandir, t’ouvrant ainsi à une part de toi, de ta créativité inexplorée.

 

Un voyage au cœur de la folie qui t’anime.
Un voyage au cœur du brasier de ton feu créateur.

 

Il t’amène à embrasser tout ce que tu es, même ce qui est hors de ton cadre connu.
il t’ouvre à ton espace inexploré et agit comme une bouffée d’oxygène qui vient activer ou réactiver ta pétillance, ton brin de folie qui ne demande qu’a s’exprimer a travers ton être et se manifester dans ta vie.

 

Ces trois plastiques sont complémentaires, aucune n’est meilleure que les autres, elles participent a soutenir l’équilibre intérieur.

 

L’Appolinien apporte la structure, l’action organisée, la porte de la création, de la mise en œuvre concrète

 

l’Orientaliste, d’une posture plus passive, dans la contemplation, lui nous permet d’intégrer les opposés sans contradiction. C’est le modérateur. La porte de la flexibilité, la fluidité, la souplesse du corps comme de l’esprit.

 

Le Dionysiaque est axé sur l’expression du corps et de la voix, c’est l’expanseur de conscience, la porte de la transformation de Soi.

 

 

J’espère que vous y voyez plus claire à propos  de la structure du mouvement vital expressif, le sujet est vaste.

Pour en découvrir plus sur le Rio Abierto, je vous invite a lire cet article : La rivière ouverte

 

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