TAT
Dans cette pratique j’accompagne la personne à se libérer en douceur de ses traumatismes.
Le principe est de venir réactiver le lien dans les fonctions du cerveau.
Durée : 1h- 1h15
50€ la séance
C’est quoi une séance de TAT ?
La personne décrit la situation problème, et avec un déroulé de phrases on vient accompagner le processus de libération de ce problème. En fait le limbique quand il fige, reste collé, attaché au moment où s’est déroulé le fait traumatisant. Du coup, à chaque fois que se présente un événement ou une circonstance qui rappelle le trauma, le reptilien s’active, il n’y a plus de contact avec le néocortex pour permettre une réaction adaptée à la situation présente.
Grâce à la TAT on vient remettre l’information au présent, on vient rassurer, mettre de la sécurité sur la situation. Le degré de stress diminue jusqu’à disparaître selon les personnes. On part sur une échelle de 0 à 10 (10 étant l’état de stress le plus fort ).
Si on passe de 10 à 5 en une séance, c’est déjà un grand progrès. On laisse décanter sur plusieurs jours, le temps que les cellules s’adaptent aux nouvelles informations et souvent cela suffit pour que le niveau de stress descende jusqu’ à zéro. Quand le stress est encore présent on reprend et la personne exprime ce qui va mieux et ce qui reste encore en elle … on recommence depuis là où elle en est.
Source :
Le reptilien ou archaïque : est celui qui réagit, c’est l’instinct, il est le centre des comportements primaires (instinct de survie, de conservation) mais aussi il assure le fonctionnement du moteur, de nos besoins fondamentaux (respiration, mouvement, alimentation)
c’est un cerveau binaire (oui/non) et face aux situations qui se répètent il aura toujours la même réponse.
Le limbique -émotionnel : Lieu des mécanismes de motivation, réussite/échec, plaisir /déplaisir; centre des émotions de la mémoire à long terme, il communique, fait le lien avec les 2 autres cerveaux
OK... et comment ça marche??
**Le cerveau limbique et reptilien sont les sièges de l’émotion Les émotions sont à la source de la motivation et de la décision (communication, changement, apprentissage)
Lorsqu’on subit un traumatisme, comme par exemple des violences physiques ou verbales, des abus, une sur-sollicitation d’activités, un facteur stress qui se répète et qui prend toute la place, le Limbique est celui qui traite les informations… si trop de facteur stress alors il fige, cristallise et ne permet plus la circulation de l’information entre le reptilien et le néocortex.
Lorsqu’il n’y a pas de trauma, l’info circule d’un bout à l’autre, dans un sens ou dans l’autre et chacun vient nourrir, impulser l’autre
Revenons à un cas de trauma, où seul le reptilien s’active et prend le dessus.
Il est dans la survie et à 3 mécanismes de fonctionnement :
-la fuite
-l’immobilisme
-le combat
Un exemple de stress qui, selon comment il est vécu, apporte force ou fragilité
Imaginez une gazelle dans la savane qui balade tranquillement, quand soudain, un bruit sec et un jaguar surgit ! La gazelle prend la fuite (survie) instantanément et court et court aussi vite qu’elle peut pour sauver sa peau, elle a plus d’endurance que le jaguar et réussit à lui échapper. Maintenant à l’abri du danger, la gazelle se met à trembler, trembler, elle transpire, flageole… elle l’a échappé belle !!
** En fait à ce moment là, la gazelle décharge son stress, et le rend, le dépose à la Terre, c’est naturel pour elle. De fait, le risque, la mort à laquelle elle vient d’échapper se libère, son limbique ne s’encombre pas de l’énergie de la peur engendrée par la situation. au contraire il communique avec les 2 autres parties de son cerveau et cela nourrit tous les sens de la gazelle.
Maintenant , elle saura (mieux) reconnaître les signes précurseurs qui l’informent d’un danger qui approche, peut-être elle partira plus tôt, avant même qu’un prédateur soit assez prêt pour donner la charge.
Nous, chez l’humain, lorsqu’on se fait mal ou bien vivons une situation stressante (petite ou grande) la tendance est de minimiser ce qui se passe, de préférence on évite même d’y penser ou d’en parler , on bloque, on ferme, on contracte, rien ne circule (ou si peu).
De fait , le stress s’installe en nous. On ne veut pas de lui, et pourtant on vient de le stocker malgré nous.
Dans cette société où il faut « souffrir » pour être beau; aller au boulot même si on est pas en état, ou on ne doit pas trembler ni bégayer,sous peine de devoir prendre des médicaments pour se calmer (et stopper le processus de décharge) ni paniquer ou crier, ou rire fort ou que sais-je encore !
De fait on s’empêche de décharger, de vivre pleinement le passage du stress dans notre corps jusqu’à l’évacuer totalement de notre espace vital.
Ici je fais un lien avec la pratique des ateliers de mouvement vital expressif car dans ces ateliers on joue avec le corps, la voix et l’expression de soi, on peut décharger en toute simplicité et sécurité
Lorsqu’on permet la « décharge », alors on fait place à nos ressources, on apprend de nos « erreurs »
Et nos « erreurs » deviennent finalement des opportunités de grandir, transformer, créer. …